La rentrée sérielle de Canal+ réserve souvent de belles surprises, mais cette année, c’est une pépite venue du Québec qui attire toute mon attention : Empathie. Diffusée actuellement en France, cette série comédie dramatique de 10 épisodes mérite d’être découverte par tous les amateurs de fictions fortes, sensibles et intelligemment écrites.
Entre drame hospitalier, humour décalé et portraits humains bouleversants, Empathie s’impose comme une série inclassable qui mérite le détour. Voici mon avis détaillé.
Le synopsis : une immersion au cœur de la psychiatrie
« ça va faire du bien une nouvelle psychiatre ! «
Empathie raconte l’histoire de Suzanne, une ancienne criminologue devenue psychiatre, incarnée par Florence Longpré, également créatrice de la série. Elle intègre l’Institut psychiatrique Mont-Royal, un lieu à la fois sombre et profondément humain, où elle rencontre Mortimer (Thomas Ngijol), un agent d’intervention intrigant, chargé d’assurer la sécurité au sein de l’établissement.
Autour de ce duo improbable gravitent des patients hauts en couleur, fragiles, parfois violents, mais toujours profondément humains. Rapidement, la série dépasse la simple description du quotidien hospitalier pour plonger dans les failles personnelles des soignants eux-mêmes, dont les vies professionnelles et intimes s’entremêlent.

Une série sur la maladie mentale, entre dureté et tendresse
Ce qui m’a immédiatement séduit dans Empathie, c’est sa capacité à aborder des sujets difficiles avec sensibilité et justesse.
- La psychiatrie y est représentée sans fard : manque de moyens, pénurie de personnel, tension permanente.
- Mais derrière cette noirceur, la série met en lumière la bienveillance et le dévouement de celles et ceux qui œuvrent dans ce milieu.
- Chaque épisode jongle habilement entre drame et humour, ce qui rend le visionnage à la fois poignant et étonnamment réconfortant.
On rit, on pleure, on est parfois bousculé… mais on ne décroche jamais.
Bande annonce de la série Empathie
Des acteurs incroyablement justes
Côté casting, Empathie est un sans-faute.
- Florence Longpré incarne une Suzanne bouleversante, à la fois forte et fragile, professionnelle brillante mais femme au passé chaotique (alcoolisme, homosexualité assumée, blessures intimes).
- Thomas Ngijol, souvent habitué aux comédies, surprend ici dans un rôle à contre-emploi. En Mortimer, agent de sécurité mystérieux et sensible, il livre une prestation tout en nuances. On retrouve bien sûr son humour naturel, mais aussi une profonde humanité qui donne une autre dimension à son jeu d’acteur.
- Adrien Bletton et les autres comédiens complètent ce tableau avec une justesse remarquable, donnant vie à des personnages aussi complexes qu’attachants.

Pourquoi regarder Empathie ? Mon avis
Je dois avouer que je suis tombé sous le charme de cette série. Voici pourquoi :
- Une écriture brillante : chaque épisode apporte son lot d’émotions et de révélations, sans jamais tomber dans la caricature.
- Une justesse rare dans le traitement des thématiques de santé mentale. On y retrouve une sincérité artistique qui force le respect.
- Un équilibre parfait entre humour et drame : les moments légers rendent les passages difficiles supportables, et renforcent l’attachement aux personnages.
- Un casting audacieux et convaincant : voir Thomas Ngijol dans un registre inattendu est une vraie surprise.
En clair, Empathie est une série touchante, intelligente et profondément humaine, qui mérite sa place parmi les meilleures productions récentes.
Conclusion : Empathie, une pépite québécoise à ne pas manquer
Il est parfois des séries qui arrivent sans faire de bruit et qui marquent durablement. Empathie en est l’illustration parfaite. Pas de promotion tapageuse, pas d’effet de mode : simplement une fiction sincère, intense et généreuse, qui traite de la maladie mentale et des relations humaines avec une rare justesse.
Mon avis est clair : si vous cherchez une série originale, pleine d’émotions et d’humour, foncez découvrir Empathie sur Canal+.



